Etre mère, c’est aussi savoir que certains jours on va pleurer

Ouai… je sais… rien qu’en lisant le titre , tu te dis que je vais te foutre le cafard…. peut-être… mais en même temps ,en me lisant ,tu vas peut-être sûrement  te sentir moins seule.

Quand tu penses à ton enfant, quand tu n’es pas encore maman, faut le dire franchement, tu te fais de gros film. Tu penses déjà au premier sourire, au premier pas, à la première fois qu’il va t’appeler môman, aux bisous, aux câlins, au premier cadeau de la fête des maman, à son futur premier chef d’œuvre, à son premier « j’ô t’aime môman »…
En fait quand tu penses à ton enfant avant sa naissance, faut bien se dire que tu ne penses qu’à la face émergé de l’iceberg… Celle toute jolie avec les pingouins qui font de la luge , l’ours polaire trop mimi qui fait coucou au gentil esquimau (olala mais où je pars là…).

Maintenant, parlons de la face caché… Le coté obscure de la force…. vous savez… ce qui va transformer le jeune Anakin en Dark Wador….

Quand tu as un enfant, tu prends conscience au fur et à mesure que d’autant tu es la personne qu’il aimera le plus au monde, d’autant il sera celui qui t’en fera voir le plus au monde…Que malgré toutes les conneries que tu as pu faire gamine, lui il t’en inventera d’autres…. 
– Que le repas que tu auras préparer avec amour à son intention, se transformera en combat de force, avec un Chouchou qui te narguera toi (et pas son père…rien que toi), t’obligeant à quitter la pièce car sinon il continuera. 
– Que tu auras beau lui dire « Non c’est pas toi qui décide », il répondra toujours « Non c’est moi! » 
– Que tu l’amènera a la piscine avec toi et qu’au bout de 10 minutes tu partiras , chouchou en pleurs sous le bras car il n’aura cessé de courir partout, voulant se jeter dans le grand bassin sans bouées, se mettant en danger, et toi aussi par la même occasion car tu te seras casser la figure à lui courir après.
– Que lorsque tu vas le chercher au périscolaire, il refusera de rentrer car il joue aux voitures et que tu deviens celle qui l’empêche de jouer (mère indigue va!)
– Que tu auras beau lui dire « descend de ce canapé! », il sera toujours dessus, à se mettre debout et sauter pour se retrouver assis, en aillant au passage fait tomber le tableau que papy a peint pour toi.
– Que lorsque tu vas au parc avec lui, le gamin qui suit ses parents, c’est pas le tien. Le tien il est a 100m devant, il court et que tu lui dit d’attendre, il court 200m plus loin.
– Qu’il aime tellement les voiture qu’un jour il se mettra derrière une voiture qui recule juste parce que justement elle recule et que ça attise sa curiosité (la frayeur de ma vie)
– Que lui qui aimait tellement le bain bébé, refusera catégoriquement d’aller à la douche et que tous les jours tu devras user de subterfuges pour qu’il y aille (la dernière trouvaille: » tes nouvelles voitures ne connaissent pas la douche, va leur montrer »)
– Qu’il te videra la salière sur le sol et une chaise….
– Qu’il se barrera en courant dans un magasin et qu’il se prendra la soufflante de sa vie car toi dans ta tête tu t’imagineras le pire, tu repenseras aux enlèvements d’enfant.
– Qu’à 3h du matin, tu en seras a son 4ème réveil de la nuit, où il osera dire « yo veux môman et papa »!

J’en passe et des meilleurs.
Alors ouai, être mère c’est aussi savoir qu’on va pleurer. Qu’on sera épuisé physiquement et psychologiquement. Qu’on se sentira tellement impuissante que ça vous prendra aux trippes et que les larmes se mettront à couler toutes seules.
Qu’on aura dès fois envie d’appuyer sur le bouton « pause »…

On les aime nos enfants, y a pas de doute, ils sont dans nos trippes, dans notre coeur, dans nos pensées. Ils nous rendent heureuse, mais aussi nous déçoivent, nous attristent.

 

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